JOYEUX NOEL!
Et voici un petit cadeau pour Tom et Steven!!
https://m.youtube.com/watch?v=GSNfTBsu3_M
Si le lien ne fonctionne pas, allez sur sur youtube et tapez : nuovi mostri - navigatore solitario
Bon visionnage!
samedi 24 décembre 2016
lundi 19 décembre 2016
Baléares!
Et voici de nos
nouvelles !
Nous sommes bien arrivés
à Mao sur l’ile de Minorque, on a mis 4 jours ½ pour parcourir un peu plus de
400 milles. Lors de l’étape précédente, on s’était arrêté à Almerimar, on
s’était dit que ce n’était pas la peine d’aller jusqu’à Almeria puisqu’il
faudrait ressortir de la baie par la suite. Eh bien finalement, nous l’aurons
tout de même visiter cette baie !! En quittant le port, nous avions le
vent dans le pif, on a donc tiré des bords !! Au bout de 4h, on avait
parcouru environ 10 milles sur notre route directe, un peu déprimant, on aura eu
le temps de la contempler cette baie d’Almeria!!! Au final, on a passé le cabo
de Gata de nuit avec un retard sur notre prévision de 12h !
En tout cas, nous avons
eu une navigation tranquille sous le soleil, beaucoup de moteur, MD17 a assuré,
on a profité du moindre souffle d’air pour l’arrêter. La pause la plus sympa
aura été en face de Mallorque sous les étoiles, pendant 4h, nous étions à la
dérive, sans voile et sans moteur, complétement à l’arrêt, car pas de vent, le
temps pour le moteur de refroidir et de refaire le niveau d’huile.
Pendant cette traversée,
on a beaucoup cuisiné, l’Italie était à l’honneur, ça va sans dire( !!),
risotto aux courgettes, lasagne !! On s’est régalé. On s’est essayé à la
pêche sans grand succès, les thons ont préféré nous narguer en faisant la
course avec nous, on les voyait nager à coté d’Ysé, ils étaient 4, ils
s’encourageaient mutuellement, c’était leur sortie sportive de la
journée !!!
On a aussi vu nos
copains les dauphins, ils pêchaient entre les iles, on a assisté à de beaux
sauts et heureusement ils ont attiré notre attention sur des toutes petites
bouées, de la taille de balle de tennis, utilisées pour les filets de la pêche aux thons.
Et un grand progrès, on
a pu dormir pendant nos quarts ! On n’a pas croisé beaucoup de
bateaux ! L’un des grands plaisirs des longues navigations, c’est de
pouvoir se glisser sous la couette quand arrive la pause, et de pouvoir se dire
dans notre cas, chouette si tout va bien, je vais pouvoir dormir 2h55 si les pêcheurs
et les cargos nous laissent tranquilles et que le vent reste stable!!
On est un peu comme Gad
Elmaleh dans son sketch sur le fumeur de cigarette, lui, ce qu’il adore c’est la
première clope du matin, du coup il fait des micro siestes pour retrouver ce
plaisir, eh bien nous on fait des quarts, ainsi toutes les 3 h, on retrouve le
plaisir de se glisser sous la couette !!!
On est arrivé à Mao à
temps pour se mettre à l’abri et éviter le coup de vent, actuellement ils se
succèdent en méditerrané. On a donc décidé de laisser le bateau à Minorque pour
les fêtes de fin d’année et on rentrera chez nous en avion. Merci les vols low
costs !!
On profite de cette
pause pour visiter la ville ainsi que l’île avec les
bus locaux en compagnie des personnes âgées et des étudiants !! Et
on continue notre dégustation des produits locaux : le fromage de
Minorque, le vin (on n’a pas encore découvert où se cachent les vignes !),
etc. On a loupé la venue de Papa Noël sur la piste de glace synthétique de Mao,
dommage!!
Feliz navidad a todos !
Cabrera au sud de Mallorque
Le risotto aux courgettes
La mer au petit matin
Nico en pleine forme
vendredi 9 décembre 2016
Benalmadena – Almerimar, on longe la Costa Del Sol
On
a quitté notre port en carton pate le jour de la Saint Nicolas !! Et en
plus sous le soleil, ça faisait du bien après 3 jours de pluie non stop ! On
a longé la Costa Del Sol, et on a mis cap sur Almérimar qu’on a atteint à 3h du
mat ! On a dormi amarré au ponton gasoil et le lendemain matin Nico a fait
les papiers avec son cousin espagnol, eh oui car il faut savoir que tous les
italiens et espagnols sont cousins, et que les français sont bizarres !!
Et du coup son nouvel ami lui a fait la promotion du port et lui a dit qu’il y avait
plein d’italiens qui vivaient ici aussi !! En tout cas c’est le port le
plus économique dans lequel nous nous soyons arrêtés depuis le départ ! Et
en plus bonne nouvelle pour Caro, on est amarré tout prêt du ponton en béton,
et du coup ce n’est plus la galère pour monter et descendre du bateau, Caro a
retrouvé son autonomie !!! Maintenant on attend que le coup de vent soit
passé pour mettre le cap sur les Baléares en longeant la côte, si jamais la
météo change, on pourra se mettre à l’abri.
Et à
partir de maintenant on retourne au présent et on cherchera à chaque port ou pour
chaque évènement remarquable de vous faire partager nos sentiments !Cadiz – Gibraltar – Benalmadena : Viva la méditerranée !!
Dimanche 27 novembre
en fin de journée on a quitté Cadiz, objectif Gibraltar au petit matin !
On était suivi par les paquebots de croisière Rotterdam et Ventura, ils nous
ont vite doublés, on a pu apercevoir le capitaine Stubbin sur le pont
supérieur !! On est parti avec une houle bien merdique qui nous a un peu
brassé au début et puis le vent a un peu augmenté.
Au petit matin, on a
vu Tarifa, les côtes marocaines puis Gibraltar !! Et tous les cargos qui
passaient le strait of Gibraltar dans les 2 sens, on a aussi vu passer le
Tanger express qui allait super vite, il soulevait une belle vague, c’était
marqué en grands caractères 35 MINUTES !! On a failli se prendre en photo
avec un papier sur lequel on aurait écrit GIBRALTAR comme les coureurs de
course au large quand ils passent le Cap Horn, on n’a pas fait pêté le
champagne mais un super cake légumes chorizo !!
Ça y est on est en
Méditerranée !!!
On
est arrivé lundi soir dans le port de
Benalmadena qui s’autoproclame best marina of the Mediterran sea! Wahou !!
C’est une marina créée de toutes pièces, il y a beaucoup d’anglais, de pubs
irlandais, de restaurants italiens et de bars for gentlemen only! Dans la
marina, il y a Neptune, un ours polaire et sur le toit des immeubles il y a des
crottes à la Dali à la place des cheminées. Mais le truc bien, c’est qu’on est
dans le centre de Malaga en 30 min et pour seulement 2 euros! Du coup mardi,
c’était visite des châteaux de Malaga, on a bien crapahuté et on a assisté à
l’inauguration des illuminations de Noël avec les chants de Noël dans toute la
ville, c’était chouette, manquait plus que papa noël sur son traineau!!
Mercredi, on a du dire au revoir à Leo qui rentrait en Italie et le reste de la
semaine a été très pluvieuse, alerte précipitations orange sur toute
l’Andalousie, du jamais vu en 30 ans selon la dame de l’accueil, eh bien nous y
étions !! On
en a profité pour cuisiner (pizza, mousse au chocolat, tortilla de patatas que Caro
a fait cramer !!) et décorer le bateau, eh oui Caro est comme les petits, il lui faut
ses repères, de ce fait samedi c’était atelier découpage collage ! On a
aussi vu Robin sur son bateau Cristal et son équipage, c’était très sympa, ils
sont repartis vers Concarneau.
Le point négatif : On est en méditerranée, on
a le droit au pendille c’est fini les pontons, snif !! Et dans cette
marina, on était à un emplacement où nous n’étions pas abrités des vagues, le
bateau bougeait beaucoup et donc on ne pouvait pas s’approcher trop prêt du
bord en béton de peur que l’arrière du bateau ne se cogne dessus, pour sortir
ou rentrer sur le bateau, il fallait tirer sur les aussières pour rapprocher le
bateau et dès que c’était assez proche sauter ! En gros, c’est comme si
vous aviez une rivière juste devant votre entrée de maison et que chaque fois
que vous sortiez, il fallait sauter par dessus la rivière avec vos courses et
tout votre bardas !
Gibraltar
Le Tanger express!!
Neptune
La marina
Malaga et son chateau
Malaga
Leo et Nico et les lumieres de Noël
Cadiz et Leo
Vous vous souvenez de
la chanson de Luis Mariano « La belle de Cadiz a des yeux de velours, … , Chi-ca !
Chic ! Ay ! Ay ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay! », J’ai essayé de m’en souvenir
pendant tout le voyage entre Portimao et Cadiz !
On a eu de la chance,
on a eu du vent pendant tout le trajet Portimao-Cadiz, par contre pendant toute
la nuit, on a suivi des yeux fébrilement les éclairs d’un ou de plusieurs
orages qui étaient soit à droite soit devant nous, finalement ils ne se sont
jamais approchés, ouf ! Mais vers 4h du mat, on s’est retrouvé au milieu
d’une cinquantaine voir plus de bateaux de pêche, on a voulu les contourner
mais là ils ont changé de direction et on s’est retrouvé en plein milieu à la
voile !! Il y en a un qui est venu nous embêter, il a fait le tour de
notre voilier à fond les ballons !! C’était une belle expérience à ne pas
revivre !!
On est arrivé au port
de Cadiz en début d’aprem le mercredi 23 novembre sous le soleil, nous étions
de nouveau en Espagne, on avait remis le bon pavillon ! On est parti
visiter la ville, c’est très joli, il y a un château qui est au bord de la mer,
une cathédrale, des ruelles très étroites avec des bâtiments assez hauts qui ne
laissent pas passer le soleil, de petites places et bien sûr des bars à
tapas !! On a découvert que les espagnols adoraient manger des churros en
buvant un chocolat chaud en début de soirée, d’ailleurs un espagnol mangerait
en moyenne 13kg de produits sucrés par mois ! On a fait une autre
découverte, la bière espagnole qui a gagné la médaille d’or s’appelle la
Gastro, ça va être compliqué de l’exporter en France !!
Nico a trouvé un
barbier qui était tout triste de devoir tout raser, il lui a proposé plusieurs
fois de lui tailler la barbe de différentes façons !!
A Cadiz, on a eu le
droit à quasiment 1 jour ½ de pluies diluviennes et à des orages tous les
soirs, ce qui nous a valu de rentrer totalement trempés au bateau, on a
transformé la salle de bain en salle de séchage !
On a
aussi récupéré Leo à Cadiz ! Benvenuto a bordo !!
Cadiz
La cathédrale
La fameuse Gastro
Sines-Portimao
Ça a été notre
première navigation sans problème avec la lune pour nous éclairer et aucun
pêcheur ou cargo aux alentours, on a pu respecter les quarts de 3heures de
repos chacun pendant la nuit !! Youpi !! On est parti le mercredi 16
novembre apres-midi afin de passer le Cabo Sao Vicente de jour (c’est la
dernière pointe du Portugal), on a pu voir Sagres de la mer, on dit que
l’infant Henri du Portugal, appelé aussi Henri le Navigateur y ouvrit une école
pour les navigateurs. On est arrivé à Portimao sans encombre et en ayant vu nos
copains les dauphins ! Il y en a qui dise que les dauphins arrivent quand
l’équipage écoute du bon reggae, dans notre cas, ils arrivent souvent quand on
se dit « tiens on ne les a pas encore vu aujourd’hui » !! Chacun
son truc !
A Portimao, il y a en
fait 2 villes, le nouveau Portimao au bord de la plage, qui est un repère
d’anglais à la retraite et de pub irlandais, où il n’y a que de nouveaux
immeubles, plus de la moitié fermés hors saison. Et la vieille ville, où tous
les vieux immeubles sont à l’abandon. Mais à Portimao, il y a Azan qui coiffe
les hommes pour 5 euros !! Et qui
le fait bien !! La preuve en image ! Il a quand même demandé à Nico
si ces dred ne le gênaient pas pour dormir !! Et il y a aussi les
boutiques de mode pour enfants !
Le truc bien à la
marina de Portimao, c’est la vue sur le village de Ferragudo situé de l’autre
coté de la rivière et la grande plage quand tu es loin des immeubles et tu ne
vois plus que les falaises et les énormes roches posées sur le sable.
Notre
belle rencontre de Portimao ça a été le chauffeur de bus qui nous a emmené à
Lagos, on a parlé hérissons, escargot et coins à visiter dans un mélange de
portugais, italien et espagnol, il nous a fait une petite visite guidée de
Lagos dans son bus !
Le front de mer
La plage
La mode pour les enfants
Moteur, alternateur, les emmerdements mais au final vive MD17 ! Enfin on continue à croiser les doigts, à toucher du bois et du singe, etc!!
Mais c’est qui
MD17 ?!! C’est notre moteur !!C’est notre D2R2 de Star wars à nous !!
Pourquoi avons-nous
fait notre 1er stop à la Corogne et pas a Camarinas ? Eh bien
en raison de notre alternateur qui ne chargeait plus les batteries !!
Quelle bonne surprise !!
Pourquoi sommes nous
restés quasiment 5 jours à Cascais puis encore 3 jours à Sines ? MD17 nous
a fait un petit coup de chaud, il buvait tout le liquide de
refroidissement ! Bref pas très rassurant.
Ces ennuis mécaniques
ont été l’occasion pour nous de rencontrer des mécanos, des électriciens et
d’enrichir notre vocabulaire technique en espagnol et portugais !!
La session la plus
drôle a été celle de Sines. Comme d’habitude, dès notre arrivée, on est parti à
la recherche d’un mécano pour moteur Volvo. On l’a trouvé mais par contre il ne
parlait pas anglais et nous pas portugais ! La fille qui l’avait appelé
pour nous, a proposé de servir d’interprète, parfait ! à 15h on retrouve
notre mécano, la cinquantaine, une tête bien sympathique, et l’interprète.
Commence alors la discussion :
Commence alors la discussion :
Le mecano :
« cette pièce s’appelle comment en anglais »,
Nico : « je
ne sais pas je ne suis pas anglais »
Le mécano :
« ah bon, mais tu es de quelle nationalité alors ? »
Nico :
« italien »
Le mécano :
« bien ! On n’a plus besoin d’interprète, toi tu parles italien et
moi en portugais, et tu vas voir ca va le faire ! »
Et effectivement, ça
a bien marché, notre voisin de ponton Diego, un espagnol, est venu s’ajouter à
notre petit groupe, et du coup c’était
un mélange italien portugais espagnol ! Et depuis cette session, MD17 va
bien, on continue de croises les doigts, les pieds, de toucher du bois et du
singe !!
Sines notre port préféré au Portugal
Avec
La Corogne et Baiona, c’est l’un de nos ports préférés jusqu’ici. Sines, c’est
un village assez tranquille qui a vu naître Vasco de Gama, le port de plaisance
se trouve face au port de pêche et au pied de la ville, on a une vue magnifique
sur le château depuis les pontons. On est arrivé le dimanche 13 novembre vers
22h, et on a été accueilli par un vieil anglais, enfin un gallois du sud, qui
vit là à l’année !
Les
faits marquants de notre séjour à Sines :
-
On y a rencontré Diego, un espagnol qui remontait son voilier en Galice et qui
avait prévu d’aller par la suite en Nord Europe, il nous a debriefé sur tous
les ports du sud du Portugal et surtout sur le passage de Gibraltar.
-
On a rencontré un mécano très sympa, dont on n’a pas su le prénom, qui s’est
bien occupé de notre moteur.
-
Caro s’est fait courser par un chien lors de son jogging, elle n’a jamais su à quoi il ressemblait mais il avait un aboiement très
menaçant, elle s’est retrouvée à faire un sprint dans une ruelle en criant à
l’aide et en regardant au sol si il n’y avait pas un bâton pour pouvoir se
défendre !! Elle a débouché sur une place totalement essoufflée, une femme
étendait son linge tranquillement, le chien quand à lui avait disparu, il était
satisfait, elle avait quitté sa ruelle ! Elle a continué mon jogging mais a évité toutes les ruelles même celles qui avaient
l’air jolies !
-
Le café à coté du château où on a pris nos meilleurs petits dej !
-
Le bar tout en longueur avec ses clients tous bizarres dans lequel on a
débarqué le dimanche soir de notre arrivée, la Cervejaria O Buraco.
-
la Méga Lua !! la super Lune !! on l’a vu on était sur l’eau !
-
les boutiques de mode
-
le voilier de 44 pieds qui s’appelle Grand Fromage !
Le port
Le port au coucher du soleil
Session de travail sur le moteur
Baiona – Cascais et surtout le rail !
Afin d’optimiser le
nombre d’heures naviguées sous le soleil, on a quitté Baiona au lever du jour
le samedi 5 novembre! On a eu du vent
tout le temps et même beaucoup de vent, on a fait une pointe à 10 nœuds (env
20km/h), ça n’a pas l’air beaucoup comme ça, mais pour notre bateau c’est
énorme ! A 4h du mat le 3ème jour, à 10 min de la fin du quart de Nico, on
s’est pris un énorme grain avec des rafales à 40 nœuds, et c’est là qu’on a
fait nos 10 nœuds de vitesse, vous vous dites cool, eh bien à ce moment là on
n’était pas fier! On était sur la route d’un cargo qui lui allait à 20
nœuds ! et en plus, nous n’étions pas manoeuvrant car le palan de GV
s’était cassé et la grande voile nous poussait au portant et pas moyen de faire
du près! Caro a du appeler le fameux cargo à la VHF, pour le prévenir que nous
étions là et que pour l’instant on essayait de reprendre le contrôle ! Le
monsieur très gentil lui a demandé notre position et elle lui a redit naïvement
que nous étions YSÉ le petit voilier juste devant lui !! Car pour elle,
notre nom apparaissait sur son écran comme le sien sur le notre, et en fait lui
voulait notre position GPS exacte. Après
un petit temps, Caro l’a rappelé pour lui dire que nous avions réussi à changer
de direction et lui a répondu qu’il conservait sa route ! Le reste de la
journée, on l’a passé à essayer de déchiffrer les nuages qui nous arrivaient
dessus, à essuyer d’autres grains dont un magnifique, on aurait voulu avoir l’appareil
photos autour du cou pour pouvoir prendre une photo pour vous, nous sommes
passé d’un ciel bleu avec un tout petit nuage et un vent sympa, on venait de
rehisser la grande voile à des rafales à 40 nœuds, une énorme averse de grêles
et une visibilité réduite à 5mètres max autour du bateau et pour compléter le
tableau, nous étions une fois de plus en train de traverser le rail devant
Lisbonne, pour ceux qui ne connaissent pas, le rail c’est l autoroute des
cargos ! En effet, ce jour là, on a
traversé le rail 2 fois, car on a finalement
changé de destination car le moteur ne fonctionnait pas très bien!! Quand
on aime on ne compte pas !! On a terminé notre journée par une arrivée à
la voile jusqu’à la dernière bouée d’entrée de port car notre moteur n’était
pas au mieux de sa forme, on était content d’arriver !
On est resté 5 jours
à Cascais pour s’occuper du moteur. Le mécano était sympa, il a démonté tout le
système de refroidissement mais il n’a pas trouvé la panne mais au final le
moteur marchait, moins sympa, c’était le patron de la boite que a nous fait
payer super cher son service. On a profité de cette escale forcée pour faire un
gros nettoyage du bateau, réparer la poulie de GV et le mousqueton de la
trinquette qui n’avaient pas aimé les rafales ! Cascais c’est à l’origine
un village de pêcheurs, mais c’est aussi la station balnéaire à 1h de Lisbonne
en train, c’est très touristique, mais en cherchant on trouve des bars
typiques, très sympas et économiques. La marina se trouve au pied de la
citadelle et offre une bouteille de vin à chaque arrivée, à cause de nos
problèmes moteur, et oui au final le moteur n’était pas encore bien réparé, on
a eu le droit à un faux départ !, et de ce fait, on
a fait 2 arrivées du coup 2 bouteilles pour nous!!
Pour ou contre la
TV ?
En tout cas, au
Portugal, elle nous a permit de découvrir que cela faisait un jour que nous
avions 1h d’avance et que Trump venait d’être élu président des USA !
Nos copains les dauphins
Un cargo parmis tant d'autres
Le welcoming pontoon!!
Cascais
Le port et la ville
Baiona, vale !!
La Corogne –Baiona,
ça a été notre première nav à 2 avec Nico, on n’a quasiment pas eu de vent, on
a passé le fameux Cap Finisterre au moteur, de nuit, à faire attention à tous
les pécheurs qui nous entouraient et à observer les éclairs au loin en se
demandant si l’orage allait se rapprocher ! ça a également été notre 1ère
entrée de nuit, 1ère d’une longue série !! Mais aussi notre
premier amarrage avec le système de la pendille !! Bref que des 1ères
fois !!
Le gars du port nous
attendait à l’extrémité d’un ponton pour nous indiquer notre place, on s’amarre
au ponton il nous fait comprendre qu’on ne peut pas rester là, il nous dit
Fingers, on pense comprendre qu’il s’agit du bateau pour lequel cette place est
réservée, on repart et on suit sa petite lumière, et là « tintintin »
on découvre qu’il n’y a que des pendilles, et heureusement pour nous ce soir là
il n’y avait pas de vent et pas de voisins et le monsieur du port nous a
aidé !! Car Ysé, la marche arrière ce n’est pas son fort !! Et ce
n’est que le lendemain que nous avons compris que Finger signifiait pendille
dans ce port !!!
La pendille, qu’est
ce que c’est ! Eh bien c’est un système qui permet aux ports de supprimer
tous les petits pontons entre chaque 2 bateaux, et de ne conserver que le
ponton central ainsi ils mettent davantage de bateau. On arrive sur le ponton
soit en marche avant soit en marche arrière, on s’amarre au ponton et on
attrape un bout, qui s’appelle la pendille et on va l’accrocher sur un taquet à
l’autre extrémité du bateau (soit l’avant soit l’arrière) pour que le bateau
reste droit.
A Baiona, on a
retrouvé l’équipage de Balthazar, on a passé de bons moments ensemble.
On a également eu le
droit à l’entrée la plus chic depuis toujours, en fait le port est au pied du
château, et quand on vient de la ville, port et château, c’est la même
entrée !!
On a aussi rencontré
un autre électricien/mécano pour notre problème de fuite électrique,
Tony ! Il a trouvé le problème, le nouvel alternateur n’était pas
bipolaire, c’était un alternateur pour voiture, il nous a proposé de réparer
notre vieil alternateur mais le problème est qu’il ne trouvait pas le
régulateur car le modèle était trop
ancien et donc comme Mac Gyver, il a adapté un autre régulateur ! Et voilà
le tour était joué, nous n’avions plus de fuite électrique, youpi !
Baiona, son chateau et son port
Le port de Baiona et la réplique de la Pinta
Tapas!!
Le mot « vale », ça signifie quoi ?
Golfe de Gascogne
Après les 4 mois au port à sec, les découvertes de nouvelles choses à réparer, le safran, la dérive, le bas étai, s'être battu avec la pompe à eau du moteur, et j'en passe et des meilleurs, nous avons largué les amarres le jeudi 27 octobre à 11h sous le fameux crachin breton et sa belle brume, ça n'aurait pas été drôle de partir sous un grand soleil!!
L'équipage d'Ysé était composé de son capitaine Nico, du premier matelot Caro et avait la chance d'avoir à son bord le 2ème matelot Antoine.
Le début de l'aventure a commencé dès la baie de Concarneau, quand nous nous sommes aperçu que la dérive ne voulait pas descendre!!! Pourtant, on en avait fait des tests au port a sec, on la lève, on la descend et ainsi de suite, eh bien non, pas moyen, là elle ne voulait pas!! Du coup, notre capitaine n'écoutant que son courage a enfilé sa combinaison 5mm (ben oui, il est un peu frileux, il vient du sud!!) et a plongé pour son dernier bain breton!!! Et hop, il a descendu la dérive!! Et une chose de réglée!! (Désolée on n’a pas eu le temps de prendre la photo !!)
La traversée du golfe
s'est bien passée, on n'a pas eu beaucoup de vent le premier jour, du coup
c'était moteur, et puis le vent est arrivé et on était tous heureux de le
couper et enfin de marcher à la voile! On a rencontré des dauphins, un petit
oiseau est venu se reposer à bord, on a même cru qu'il allait se poser sur la
tête de Nico! On a joué à cache-cache avec les pêcheurs la nuit, certains apparaissaient
puis disparaissaient sur l'AIS, Nico a eu le droit a une petite discussion avec
l'un d'eux à la VHF en espagnol, à la fin il nous a souhaité une bonne
navigation. On a également eu le droit aux résultats du match de la Juventus de
Turin en italien sur le canal de sécurité de la VHF, c'était très drôle!! Au
moins ça a animé les quarts de nuit!!
On est finalement
arrivé à La Corogne sous le soleil le dimanche 30 octobre, on a découvert la
Torre de Hercules à l'entrée de la baie, c'est le plus ancien phare en
fonctionnement dans le monde, il a été commencé par les romains, ça c'est pour
le petit point culture générale!!!
Pour tous les 3,
c'était notre toute première fois en Galice, on est arrivé à l'heure du
déjeuner espagnol, c'était très animé, la vieille ville a beaucoup de charmes
et on a trouvé plein de bons bars à tapas dans le centre dont celui de Julia
qui pour l'instant fait les meilleures tortillas et la casa del Rey del Jamon!!
On a fêté notre première traversée du golfe avec la traditionnelle cana,
l'équivalent du demi en France (la bière locale est la Estrella Galicia),
accompagnée d'un bon morceau de viande!! On a réussi à trouver un électricien
qui est venu dès le lundi réparer notre alternateur malade, ici pas mal de gens
faisaient le pont pour le 1er novembre, il nous a dit en rigolant qu'à cause de
nous il loupait sa sieste et en plus les verres avec les copains! Il nous a mis
un nouvel alternateur, a réparé un voyant qui nous montre maintenant si le
moteur charge les batteries ou pas, par contre une fois Pablo parti, on s’est
souvenu qu’après chaque travail électrique il fallait toujours vérifier s’il
n’y avait pas de fuite électrique ! Et là, le voyant s’est allumé ! ô
malheur ! On ne pouvait pas le rappeler, on voulait partir pour passer le
Cap Finisterre par temps calme, du coup on a décidé de couper les batteries
moteur dès qu’on le pouvait ainsi l‘électricité ne circulait plus dans la coque
et on trouverait une solution dans le prochain port !
Autre chose sur les
espagnols, on a découvert qu’ils sont fans d'Halloween, dans la ville c'était
incroyable le soir du 31, pas mal de gens étaient déguisés et on voyait qu'ils
y avaient passés du temps, et pas seulement les enfants, on a même vu des
mamies avec des déguisements de sorcières!!
Mardi, départ pour
Baiona, on a du dire au revoir à Antoine, pour des raisons logistiques il ne
pouvait pas continuer le voyage avec nous, on ne pouvait pas lui assurer d’être
tous les matins à 7h à Concarneau pour son boulot!!
Concarneau et sa brume
Les potes au ponton
L'équipage pour la premiere nav
Caro et son sourire
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